3 britanniques, propriétaires de sites de streaming proposant la diffusion de rencontres sportives, ont récemment été condamnés par le tribunal à une peine totale de 17 ans de prison ferme. Une sanction record, qui donne des idées à l’ALPA, l’Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle en France…
Le principal plaignant : La Premier League de football
Mercredi 20 mars 2019, les tribunaux britanniques ont condamné 3 hommes, propriétaires de sites de streaming illégaux, à 17 ans de prison ferme au total. Le principal accusé a pris 7 ans et 4 mois, tandis que ses deux compères ont étés condamnés respectivement à 6 ans et 4 mois, puis à 3 ans et 3 mois de prison ferme. C’est ici le résultat d’un long procès, qui aura duré en tout quatre semaines ! D’après les informations de nos confrères américains de chez TorrentFreak, les 3 hommes auraient donné un accès illégal aux matchs de la Premier League à plus de 1000 pubs, clubs et foyers d’Angleterre. Cette décision de justice très lourde à ravi beaucoup d’ayants droit et d’associations de lutte anti-piratage :
Cette décision a fourni une preuve supplémentaire que la loi rattrape toujours les entreprises et les particuliers qui violent le droit d’auteur. Les peines de prison prononcées ici reflètent la gravité et l’ampleur des crimes.
Kevin Plumb, directeur des services juridiques de la Premier League
En France, les ayants droit veulent prendre exemple
Suite à cette décision de justice, beaucoup d’ayants droit se sont empressés de se réjouir :
C’est une prise de conscience globale des autorités judiciaires qui considèrent enfin que le piratage est quelque chose d’extrêmement dommageable pour les diffuseurs mais aussi pour l’écosystème du sport
Caroline Guenneteau, directrice juridique de BeIN Sports France
Il faut dire que la France n’a pas beaucoup de moyens pour éradiquer le piratage : la HADOPI est présente, mais agit seulement sur les internautes qui consomment des contenus illégaux. Concernant les gros sites illégaux, la justice est longue, très longue à agir, si bien que quand une demande de blocage est prononcée à l’encontre d’un nom de domaine, le site concerné est déjà passé sur une nouvelle adresse; la procédure judiciaire doit donc recommencer du début…
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