La consommation illégale de vidéos n’a jamais été aussi importante. Au regard de l’illégalité de ces sites, le contenu, notamment publicitaire, est difficilement contrôlable. Il y a un danger pour le visiteur, surtout pour les plus jeunes d’entre eux.
Quelques chiffres sur la consommation illégale des vidéos sur internet en France
Voici quelques chiffres, relatifs à la population française, tirés de l’étude de l’A.L.P.A. (Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle) sortie le 29 mai dernier.
- Il y aurait 46,5 millions d’internautes (sans compter les mobinautes et tablonautes) qui se connectent à Internet au moins une fois au cours des 30 derniers jours, soit une augmentation de 10% par rapport à 2011 mais une baisse de 1% par rapport à 2014.
- Le graphe ci-dessous montre une augmentation d’environ 25% du nombre de « pirates » entre 2009 et 2015 mais la part des « pirates » chez les internautes reste relativement stable (≈ 30%).
- Le prochain graphique nous montre que le streaming est minoritaire face au DDL et au P2P. Cependant son évolution n’est pas négligeable (≈ x2 entre 2009 et 2015).
Il y avait une préférence au P2P avant 2010 mais, dès 2011, un engouement pour le DDL s’est fait sentir. Il reste encore aujourd’hui majoritaire (≈ +70% entre 2009 et 2015).
Nous pouvons remarquer que la baisse d’un mode d’accès profite généralement à un autre mode et vice-versa.
Les dangers relatifs au visionnage des vidéos sur les sites illégaux
Le visionnage de contenus audiovisuels soumis au droit d’auteur amène un gros manque à gagner chez les principaux intéressés. Notamment lors des événements sportifs comme pour la coupe du monde 2014 qui, d’après les Échos, aurait été visionnée par 20 millions d’internautes sur des sites illégaux de streaming en direct. La question se posera aussi pour l’Euro 2016 qui va se dérouler en France.
Les différentes méthodes illégales permettant d’accéder à des vidéos sont réputées pour être des sources de contenus malveillants tel que les virus informatiques. Ces sites demandent très souvent les coordonnées bancaires ou des données personnelles et les pièges tendus aux visiteurs sont très nombreux.
Les sites illégaux sont souvent porteurs de publicités à caractère pornographique. Ces publicités sont très souvent des fenêtres pop-up qui surviennent sans le consentement du visiteur. D’après l’étude de l’A.L.P.A., les jeunes entre 2 et 24 ans représentent presque le quart (23,6%) des pirates. De fait, de nombreux enfants entrent en contact avec des publicités à caractère pornographique.
Il est certain que la tendance actuelle ne montre aucune baisse du piratage dans les prochaines années. Malgré l’avantage de la gratuité qu’offrent les sites illégaux, il existe de nombreux inconvénients qui peuvent amener un danger pour l’intégrité de votre machine ou pour les plus jeunes internautes. Si l’étude vous intéresse, vous pouvez la télécharger en cliquant sur le lien : Étude de l’A.L.P.A.
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Sources : LesÉchos, A.L.P.A.
Qu’est ce qui se passe? Habituellement « pro » piratage, vous dézinguez le warez. C’est la nouvelle politique? Mauvaise idée je trouve.
Et perso je vois pas comme un mome de 2 ans peut pirater quoique se soit alors qu’il ne sait pas encore lire mais bon..
Des pubs de cul on en trouve partout. Et d’ailleurs sur ZT premier site de France y’en a pas. Y’a les TK aussi. Et puis adblock existe. Et pour finir, il existe un bon nombre de sites où on peut mater un match sans soucis