En Normandie, une jeune femme de 23 ans vient de tomber sous le coup de la HADOPI. Après avoir téléchargé plusieurs films, la justice lui est tombée dessus et l’a amenée devant un tribunal.
Condamnée pour avoir téléchargé 5 films récents
Justine, jeune femme de 23 ans résidant à Saint-Saëns, a été condamnée le 7 avril 2017 à 200€ d’amende et 800€ de dommages et intérêts. Elle est accusée de « reproduction ou diffusion non autorisée de programmes, vidéogrammes ou phonogrammes » pendant la période du 5 juin 2014 au 17 juillet 2015.
Alors qu’elle envisageait une carrière d’aide-soignante, on lui reproche le téléchargement illégal de cinq films récents pour elle et sa famille. Justine n’a jamais démenti ces accusations, au contraire. En revanche, elle tente de se disculper en affirmant ne pas savoir que c’était du téléchargement illégal.
Elle pensait que c’était du streaming. Fait surprenant, puisque le téléchargement et le streaming sont deux choses complètement différentes, deux communautés qui ne se rencontrent que rarement. Nous vous avions d’ailleurs expliqué cette incompréhension sur la légalité du streaming.
Aucun mail ni courrier de la part de la HADOPI ?
La jeune femme affirme également qu’elle ne se rappelle pas la personne qui lui a installé le logiciel, et soutient que tous les courriers de la HADOPI sont arrivés dans une boite mail qu’elle n’utilise plus.
Lorsque la magistrate lui parle des recommandés de la HADOPI qui sont censés être arrivés chez elle, Justine ne dément pas : elle dit qu’elle n’a jamais reçu ces courriers alors que les avis de passages de La Poste sont bien présents.
C’est donc avec une mauvaise foi apparente que la jeune femme se défend, fait qui n’échappe pas à la magistrate. « L’élément intentionnel est là. La mauvaise foi de Madame est démontrée« . Toutefois, l’avocate de Justine la défend fermement :
« Vous avez tous les éléments de bonne foi. S’il y a eu des campagnes de publicité, c’est parce qu’il y a des confusions dans l’esprit du public. Les gens ne font pas la différence entre ce qui est licite et illicite. Nous n’avons pas affaire à une personne qui s’adonne à un téléchargement massif. Elle avait simplement l’impression d’accéder à un site gratuit. Ses parents aussi. Personne ne l’a mise en garde ».
Aujourd’hui, Justine s’est convertie à l’offre légale en s’achetant un abonnement sur Netflix, et regarde sûrement notre sélection des 3 séries Netflix à regarder au mois d’avril !
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c’est vraiment a abuser sa ,payer une amande pour avoir telecharger des films
elle a pas de chance
moi je telcharge et regarde des films ,et personne ne ma eu lol
sa fais chier sa loi de merde …………………………………………….internet c’est un open source gratuit et payant.
Il existe des site comme le faisait il me semble popcorntime qui vont du streaming mais en arrière plan ça télécharge sur du BitTorrent sans aucune sécurité.
Et comme c’est aussi un logiciel, elle pouvait ne pas le savoir !
C’est peut être ce qui lui est arrivé…
Quelle jolie histoire! J’en ai les larmes au yeux.
Et Netflix a payé combien pour sa publication?