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Les uploaders des sites warez sont-ils payés ?

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The Pirate Bay

Lorsque les premiers sites de téléchargement illégaux sont apparus sur internet, ils avaient besoin de personnes pour alimenter les sites en contenus : les uploaders. Qui sont-ils, pourquoi font-ils ça, et sont-ils payés ?

Le partage, une philosophie

Le partage sur des sites warez, que ce soit DDL ou torrent, est important et même obligatoire. Sans partage, il n’y a pas de sites. Sans sites, il n’y a pas de contenu gratuit. Naturellement, des personnes aimant cette notion de partage se sont proposées pour accomplir cette tâche. On les appelle aujourd’hui les uploaders. Ces uploaders n’étaient pas payés, ils prenaient sur leur temps pour faire profiter les autres pirates, et se contentaient d’un « Merci ! » sous leurs posts.

Extrait des commentaires sous une publication provenant d’Extreme-Down

Comme pour les premières années, les uploaders sont toujours très motivés. Cependant, l’argent est rentré en jeu, et est rapidement devenu un facteur. On observe notamment ce phénomène sur de gros sites publics qui n’ont pas forcément une grande considération pour leurs utilisateurs. Ces mêmes gros sites payent des personnes pour dénicher les fichiers les plus prisés du moment, afin d’accroître encore plus le nombre de visiteurs.

The Pirate Bay paye-t’il ses uploaders ?

Récemment, un fil de discussion est apparu sur The Pirate Bay, le plus gros tracker torrent mondial. Un internaute demandait à l’équipe du site de payer ses uploaders. La suggestion est mal passée, et est qualifiée d’offensante. Elle va à l’encontre de l’esprit même du partage.

« People upload stuff for the love of sharing, not to earn money from what is simply a hobby. »

« Les uploaders font ce qu’ils font pour l’amour du partage, pas pour gagner de l’argent avec une simple passion »

Spud17, membre de l’équipe de The Pirate Bay

Le fil de discussion est toujours disponible, vous pourrez le lire en cliquant sur ce lien.

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3 Commentaires

  1. le partage c’est une philosophie. faut arrêter de dire que tout travail mérite salaire!
    j’ai partagé pendant plusieurs années de suite au début des années 2000 avec une team et au s’est fait choppé… procès etc…. et bah on a jamais rien gagné. et on ne voulaient rien !
    c’était le plaisir de partager…
    la neutralité du net !!!!!
    ca devient dur de nos jour ou tout se monétise ici. même l’aide sur les forums reste sans réponse parfois….inadmissible ! societé de merde gangrenée par les facebook snapchat et tiktok ou le QI ne vole pas bien haut…

  2. Cette proposition est bonne ou mauvaise dépendamment de perspective.

    D’un côté, ce genre de site ne peuvent exister, ne peuvent être si intéressant, ne peuvent se faire du fric sans l’existence de ces uploaders. Dans cet angle, je pense que les uploaders méritent obtenir une part de gateau que les administrateurs de ces sites gagnent.

    Mais d’un point de vie idéologique, ça casse vraiment toute la logique de partage si seulement il fallait être payé pour avoir partagé tel ou tel contenu.

  3. Roh, qu’est-ce que t’es allé dénicher :p
    Les réponses au gars sur le forum sont unanimes : va te faire voir si tu veux être payé pour tes uploads.
    C’est une réponse qui me va bien.
    Tant que les gens croient au « tout travail mérite salaire », on foutra en l’air la société par l’économie, au détriment de la solidarité.
    Chacun se sent légitime à quémander un salaire, des petits artistes jusqu’aux producteurs hollywoodiens, des administrateurs de l’internet aux uploaders de contenus.
    C’est une propriété du libéralisme économique que de vouloir tout monétiser.
    Et au final ça donne du : chacun pour soi, des vies misérables aservies au dieu argent.

    A noter que certains concepteurs de réseaux pair-à-pair envisagent des modèles de rétribution par le réseau, avec le bitcoin on est pas loin, avec des protocoles comme DAT ou IPFS (je ne sais plus lequel des 2), c’est l’hébergement de données qui est pensé comme un service, donc quelque chose à monnayer, là où jusque là l’échange sur les réseaux P2P étaient plus pensé comme une «annulation de la dette» : c’est bon quoi tu me dois de l’éléctricité, mais j’annule ta dette on est quittes.

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