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Dès le début de l’année prochaine, la loi audiovisuelle risque d’apporter de nombreux changements non seulement pour la télévision, mais également pour la VOD. Sont concernés, Netflix, Disney+, Amazon Prime Video, …
Des nouvelles coupures de pub
Si vous aviez l’habitude de regarder votre film du dimanche soir sur la télévision, et que vous trouvez déjà que les coupures pubs sont trop longues et trop nombreuses, ce sera bien pire l’année prochaine ! Pour les films et les téléfilms durant plus d’une heure et demie, la loi accepte que les chaînes de TV instaurent une nouvelle période de publicité, ce qui amènera les coupures à un total de 3 ! Un peu beaucoup, certains diront… Ce n’est pas tout; les publicités pourront maintenant être géolocalisées et segmentées, c’est ce qu’on appelle de la publicité ciblée. Seule condition, ne pas citer d’adresse de magasin, comme cela se fait actuellement dans la presse ou à la radio.
Le cinéma et la SVoD sont aussi concernés
Jusqu’à maintenant, les chaînes de télévision avaient interdiction de diffuser des films de cinéma le mercredi et samedi soir, afin de ne pas faire de concurrence à l’industrie cinématographique. La manière de consommer des films ayant aujourd’hui changé, le gouvernement s’est adapté, et c’est maintenant 244 soirées par an que ces films pourront être autorisés à la télé, et l’interdiction du mercredi et du samedi soir va être levée. Quant aux services de streaming comme Netflix, ou Amazon Prime Video, ils seront obligés de verser 16% de leur chiffre d’affaires au CSA, afin de participer au financement du cinéma français. Une mesure qui risque d’être compliquée à faire respecter. Cette nouvelle loi audiovisuelle prévoit également de fusionner la HADOPI et le CSA, afin de créer un « gendarme de l’audiovisuel ». Cette mesure permettra-t-elle une lutte anti-piratage enfin efficace ? Cette loi sera présentée au conseil des ministres en novembre prochain, et pourrait être effectif dès janvier 2020.
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