Une société néerlandaise a conçu , fabriqué et vendu plusieurs consoles de jeux rétro contenant des milliers de jeux piratés . Elle s’est ainsi attiré les foudres de Nintendo, ainsi que d’un groupe antipiratage local, BREIN. Les consoles étaient basées sur le mini-ordinateur RaspberryPi, sur lequel il est très simple d’émuler d’anciennes consoles comme Atari, Nintendo64, Super Nintendo, et même la première PlayStation.
Des millions de jeux rétros piratés
Au fur et à mesure que des millions de jeunes joueurs s’immergent dans les consoles NextGen, les plus anciens tendent à revenir vers les jeux qui ont bercé leur enfance. L’émulation fait le bonheur de beaucoup et c’est à la portée de n’importe qui possédant un PC correct. De plus, les jeux sont gratuits … mais néanmoins restent illégaux. Aujourd’hui, les anciens jeux sont hors de prix mais on peut les télécharger sur les nombreux sites dédiés qui existent.
La société néerlandaise RetroPlayer a utilisé cette bibliothèque de jeux disponibles sur Internet et a fabriqué à base de RaspberryPi, des consoles rétro vendues avec des milliers de ces jeux. Pour moins de 110€, l’internaute peut ainsi se procurer une console avec des jeux classiques comme Street Fighter ou bien le premier Mario Kart. Toutefois, c’est illégal, et Nintendo n’a pas manqué de le leur rappeler.
Pas de procès, mais un diffère qui s’est réglé « à l’amiable ».
Après une enquête de la société antipiratage BREIN, le site se basait sur la RaspberryPi pour faire fonctionner ses consoles. Ce mini-ordinateur qui tourne sous Linux se trouve partout pour environ 35€, et il est extrêmement facile d’y installer un programme permettant d’émuler des dizaines d’anciennes consoles.
La communauté nostalgique de l’époque pionnière des jeux vidéo fait revivre ces classiques. Toutefois, les ayants droit ne voient pas ça du même œil. Nintendo voit ces anciens jeux comme sa propriété et cela ne risque pas de faire avancer le débat entre le jeu et l’émulation qui dure depuis de nombreuses années.
L’affaire n’a pas été portée devant le tribunal, mais a été réglée pour un montant non communiqué.
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il y aurait pu avoir un accord commerciale entre les société de jeux vidéo et les sites pirates pour proposer une offre de cloud Gaming parfaitement légale