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Hollywood dresse la liste des sites pirates à faire fermer

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Liste des sites pirates selon Hollywood

Chaque année, la Motion Picture Association (MPA), le lobby des studios américains de cinéma, envoi son rapport au gouvernement américain sur le piratage de ses oeuvres sur internet. Les principaux sites de téléchargement illégal, mais aussi les fournisseurs d’hébergement ou des applications mobiles sont pointés du doigt.

Nouvelle liste des sites de piratage selon la Motion Picture Association

Les signalement de la MPA sont devenus fréquents depuis plusieurs années, avec à chaque fois des noms récurrents, et des petits nouveaux qui apparaissent comme de nouvelles cibles à abattre pour Hollywood.

Selon nos confrères de TorrentFreak, une nouvelle liste a donc été diffusée par la MPA, adressée au bureau américain du représentant du commerce (ou USTR, pour United States Trade Representative), et motivée par des chiffres accablants sur l’impact négatif du piratage sur toute une industrie.

« En 2020, on estime que 137,2 milliards de visites ont été effectuées sur des sites de piratage de séries/films, ce qui a coûté 29,2 milliards de dollars à l’économie américaine. On estime que le piratage a coûté dans cette industrie entre 230 000 et 560 000 emplois. »

Rapport de la Motion Picture Association

Parmi les cibles d’Hollywood, nous retrouvons des plateformes que vous connaissez bien comme Rutracker, The Pirate Bay et Yts, ou encore 1fichier.com ou Uptobox. La MPA dresse une liste de 70 sites et applications, dont 20 nouveaux noms par rapport à la liste précédente.

Des cibles qui vont au-delà des sites de piratage

Si la MPA cible prioritairement les sites qui permettent aux internautes d’accéder à du contenu piraté, elle pose aussi un raisonnement plus globale pour une lutte totale ou aucun acteur ne serait épargné.

A ce titre, la MPA souhaite impliquer dans sa traque tout l’écosystème d’internet, et les sites qui se veulent de simples intermédiaires neutres devraient aussi assumer leur responsabilité. Ainsi, la MPA classe en 10 catégories les sites qu’elle juge problématiques :

  • Les sites web de streaming
  • Les sites web de DDL
  • Les services IPTV
  • Les applications et appareils de piratage
  • Les réseaux P2P et portails BitTorrent
  • Les prestataires d’hébergement
  • Les registrar de noms de domaine
  • Les solutions de paiement
  • Les réseaux publicitaires
  • Le « Piratage comme service », ou PaaS : ces organismes proposent en effet des outils permettant de créer des sites pirates, même pour des néophytes

Dans cette nouvelle liste personne n’est épargné, et la MPA entend bien s’attaquer à tout un système, en ciblant aussi les fournisseurs pour faire tomber tout un réseau. De plus, la MPA cible aussi des organismes qui ne sont pas basés aux Etats-Unis, et qui continuent de prospérer grâce à une législation nettement plus souple.

Hollywood n’est donc pas prêt d’abandonner sa lutte contre le piratage, et espère bien un bon coup de pouce du gouvernement américain en impliquant l’USTR. L’avenir nous dira si mettre à contribution les nombreux intermédiaires participant de près ou de loin au piratage est une bonne stratégie.

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