Le gouvernement du Royaume-Uni a élargi son programme de sensibilisation au droit d’auteur, en ciblant les jeunes dès l’âge de 5 ans. Avec des dessins animés mettant en scène des personnages comme Kitty Perry, Ed Shealing ou encore Justin Beaver, le gouvernement vise à éduquer les jeunes au principe de la propriété intellectuelle, et notamment à les mettre en garde contre le téléchargement illégal.
Un dessin animé « parodique »
Depuis 2014, la question de la sensibilisation au droit d’auteur chez les plus jeunes se pose. L’office de la propriété intellectuelle britannique (IPO) et l’industrie locale du droit d’auteur ont publié diverses ressources pour toucher les jeunes. Parmi ses ressources, un dessin animé, « Nancy et les Suricates » a vu le jour, et plusieurs épisodes sont sortis récemment. Intégrant des personnages tels que Ed Shealing, Justin Beaver et Kitty Perry, ces quelques minutes de vidéo initient les plus jeunes, dès l’âge de 5 ans.
Ce qui est marrant, c’est la présence d’un personnage parodiant Ed Sheeran. L’artiste britannique a lui-même avoué que c’était le piratage qui avait fait décoller sa carrière ! À ses débuts, il n’était pas connu, et les pirates s’échangeaient ses morceaux à travers les sites de téléchargement illégal, le faisant connaître dans le monde entier.
Nous sommes tous des consommateurs du numérique
Selon Catherine Davies, du département de sensibilisation à l’éducation de l’IPO, même les plus jeunes sont concernés par les campagnes de sensibilisation, car eux aussi sont des consommateurs du numérique.
Dans l’environnement numérique d’aujourd’hui, même les très jeunes sont des consommateurs de la propriété intellectuelle, qui accèdent au contenu numérique en ligne de manière indépendante et régulière. Une compréhension de base de la propriété intellectuelle et le respect des droits de propriété intellectuelle d’autrui sont donc une compétence essentielle pour la vie.
Le dessin animé est une bonne manière d’intéresser les enfants à ces notions complexes, mais la question à se poser, c’est de savoir s’ils en comprennent vraiment les enjeux.
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