La base de données SteamDB, très populaire et entièrement légale, a été faussement identifiée par le géant japonais SEGA comme une source de piratage. De quoi donner quelques sueurs froides à son créateur pendant quelques instants.
SteamDB identifié comme site pirate par SEGA
Le créateur de SteamDB (pour DataBase), Pavel Djundik, a eu la mauvaise surprise de recevoir plusieurs notifications de retraits DMCA de la part de la société japonaise de jeux vidéos SEGA en milieu de semaine. Alors que l’objectif du service est de fournir des données et statistiques en temps réel sur les jeux les plus joués sur Steam, la plateforme n’est pas passé loin d’être mise hors ligne après une attaque par SEGA. Elle a dû, pendant un laps de temps, fermer sa page sur Yakuza : comme un dragon après la pression de la société nippone en craignant d’être attaqué par la horde d’avocats de SEGA.
Face à la pression mise par SEGA sur son site internet, Pavel Djundik a interpellé son réseau sur Twitter en cherchant à rentrer en contact avec son assaillant pour régler le problème. Et son appel a été entendu.
Suite à son appel au secours, Pavel Djundik a été entendu et a réussi à contacter SEGA pour régulariser la situation de son site internet. La page du jeu concerné a pu revenir en ligne.
Une situation qui aurait pu facilement être évitée
Alors que SteamDB, avec ses millions de visiteurs par mois, s’est imposé comme une référence et une formidable ressource pour les fans de jeux vidéo, le voir se retrouver dans une telle situation est très surprenant. Mais l’explication est cependant simple.
SEGA utilise, pour sa veille quotidienne dans sa lutte contre le piratage, un logiciel qui scanne internet à l’échelle mondiale afin de détecter les sites qui distribuent des contrefaçons de ses jeux. Si la situation est allée aussi loin, s’est surtout parce que la firme japonaise s’est fiée aveuglément à l’alerte du logiciel, sans vérification. Il aurait cependant suffit d’ouvrir la page du site identifiée comme menace pour se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un site pirate. Suite à cette erreur, SEGA promet de « paramétrer plus finement » ses systèmes. Le malentendu est maintenant résolu. Un résultat faussement positif suite à une dramatique erreur logicielle, qui aurait pu être lourde de conséquences.
Si la situation est allée aussi loin, s’est surtout parce que la firme japonaise s’est fiée aveuglément à l’alerte du logiciel, sans vérification. Il aurait cependant suffit d’ouvrir la page du site identifiée comme menace pour se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un site pirate. Suite à cette erreur, SEGA promet de « paramétrer plus finement » ses systèmes. Le malentendu est maintenant résolu.
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