La Suède passe un cap dans sa lutte contre le piratage

Sur NextWarez, les sujets qui reviennent le plus souvent sont les ayants droit et leur lutte contre le piratage d’œuvres culturelles. Tous les ans, différents pays adoptent de nouvelles mesures afin de limiter l’impact de ces pratiques sur l’industrie du cinéma, de la musique, des jeux vidéo etc. Aujourd’hui, c’est la Suède qui a considérablement évolué dans ce domaine.

Des avocats suédois deviennent « la police du piratage »

Récemment, les justices suédoise et danoise ont autorisé un cabinet d’avocat (Njord Law) à collecter les adresses IPs des pirates, afin de pouvoir les sanctionner. Ça ne vous rappelle pas notre bonne vieille HADOPI ? C’est exactement le même fonctionnement, à quelques points près. Ce cabinet d’avocat est en collaboration avec les trois plus grands fournisseurs d’accès internet du pays : Telia, Tele2 et Bredbandsbolaget. En résumé, le cabinet d’avocats repère les adresses IPs des pirates, les envoie aux trois FAI afin de trouver une identité, et distribue ensuite des amendes qui peuvent monter jusqu’à 475€. Si les accusés acceptent de payer cette somme, ils seront blanchis de toute action en justice  et seront tranquilles à moins qu’ils récidivent.

Fonctionnement de la HADOPI

Une grande victoire pour la Suède

Le cabinet d’avocats Njord Law s’est félicité de la mise en œuvre de ces actions, qu’il considère comme une grande victoire. Depuis son lancement il y a quelques semaines, plusieurs milliers d’avertissements et d’amendes ont été envoyés aux pirates suédois.

Njord Law

Il y a quelques semaines, un tribunal suédois avait d’ailleurs condamné un site de sous-titres pour violation du droit d’auteur. Alors que l’administrateur du site (UnderTexter) assurait ne pas savoir que ce qu’il faisait était illégal, le tribunal n’a pas voulu l’entendre, et l’a condamné à payer une amende de 27 000$, retirés sur les revenus publicitaires du site. Vous pouvez lire l’article entier ici : Un site condamné pour avoir diffusé des sous-titres.