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L’UE aurait dissimulé une étude prouvant que le piratage n’a pas d’impact sur les ventes

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L'UE dissimule une étude qui montre que le piratage ne diminue pas les ventes

Afin de prendre des décisions, l’Union Européenne a l’habitude de commander des études afin de « tâter le terrain ». En 2014, l’UE a dépensé environ 360.000 euros pour savoir si le piratage affectait les ventes . Nous n’avons jamais vu la couleur de ce sondage, et pour cause : les résultats n’allaient pas dans le sens de la Commission Européenne.

Le Parti Pirate lance l’alerte

L’étude a été commandée auprès d’une société néerlandaise spécialisée, Ecorys pour 360.000€ et apparemment l’UE aurait « oublié » de publier le résultat. Julia Reda, une députée du Parti Pirate, a fait une demande légale à l’Union Européenne, afin de récupérer le document. Au début, elle pensait à un simple oubli :

Au départ, j’étais prête à accorder le bénéfice du doute à la Commission, en supposant que l’étude avait simplement été oubliée pendant la restructuration du département dédié en 2014. Toutefois, désormais, tous les éléments connus suggèrent que la Commission a volontairement choisi d’ignorer l’étude, à l’exception de la partie qui correspondait à son intérêt.

Elle a finalement récupéré le rapport d’un peu plus de 300 pages et, d’après ses conclusions, l’Union Européenne aurait décidé de le déposer sur une étagère poussiéreuse, les résultats n’allant  pas dans le sens de leur politique.

Le téléchargement illégal n’aurait aucun impact sur les ventes

Apparemment, les résultats n’étaient pas ceux attendus par l’Union Européenne, c’est pour ça que l’étude a été délibérément oubliée dans un coin.

De manière  générale, les résultats ne montrent pas de preuves statistiques solides qui prouveraient que ces violations de copyright en ligne entraînent une diminution des ventes. Cela ne signifie pas que le piratage n’entraîne aucune conséquence, mais simplement que l’analyse statistique ne prouve pas avec suffisamment de fiabilité qu’il est suivi d’effets.

Toutefois, une exception apparaît. Il semblerait que pour dix blockbusters récents visionnés illégalement, quatre films de moins sont achetés légalement. Et ce point, l’Union Européenne l’a utilisé par le passé pour faire passer certaines lois.

 

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3 Commentaires

  1. Hum je me demande ce qu’il donneront comme « excuse » pour avoir « oublié » cette étude cet fois… x)

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